Pourquoi les théoriciens du complot pensent que la mission spatiale 100 % féminine de Blue Origin était « fausse » ?
Auteur: Simon Kabbaj
Le 14 avril, la fusée de Blue Origin s’est envolée depuis le Texas avec, à son bord, une équipe exclusivement féminine. Parmi elles, des personnalités comme Lauren Sánchez, Amanda Nguyễn, ou encore Katy Perry. Un événement historique qui aurait dû marquer les esprits… mais qui a rapidement été entaché par une vague de théories du complot. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes crient à la supercherie. Pourquoi cette mission, pourtant filmée et médiatisée, suscite-t-elle tant de doutes ? C’est ce que nous allons découvrir.
1. Une première depuis 1963

Le vol du 14 avril est le premier vol entièrement féminin depuis celui de Valentina Terechkova en 1963. Une avancée majeure dans l’histoire de la conquête spatiale. Le choix de Blue Origin, fondée par Jeff Bezos, de faire voler uniquement des femmes — dont certaines issues de la science, des médias et de la recherche — était destiné à célébrer la diversité et l’inspiration féminine. Pour Lauren Sánchez, cette mission devait prouver que les rêves n’ont pas de genre.
2. Des femmes aux parcours inspirants

Chaque membre de l’équipage représente une facette de la réussite féminine : Aisha Bowe, ancienne ingénieure à la NASA, Amanda Nguyễn, militante et scientifique, Kerianne Flynn, productrice de documentaires, ou encore Lauren Sánchez, journaliste et figure publique. Leur présence dans la capsule visait à montrer l’image d’une femme moderne, ambitieuse, et multiple. Katy Perry, elle, souhaitait offrir un exemple à sa fille et inspirer une nouvelle génération.
3. Une couverture médiatique massive

Des images ont été partagées montrant l’équipage flottant quelques minutes en apesanteur, suivi d’un retour sur Terre assez bruyant. Sur les réseaux, la vidéo de Katy Perry criant à l’atterrissage a fait le tour du web, tout comme celle où Jeff Bezos trébuche en sortant de la capsule. Si l’intention était d’humaniser ce moment historique, certains internautes ont trouvé la mise en scène un peu trop… scénarisée.
4. Les premiers doutes surgissent en ligne

Peu après l’atterrissage, plusieurs internautes ont exprimé leur scepticisme. Sur X (ex-Twitter), certains accusent la mission d’être une simple opération médiatique. Parmi les critiques : absence de combinaisons spatiales classiques, pas de casques, aucune vidéo du lancement depuis l’intérieur, ou encore une porte ouverte de l’intérieur avant l’arrivée officielle de Bezos. Pour ces internautes, ces détails suffisent à discréditer toute la mission.
5. Et si tout cela n’avait été qu’un décor ?

Parmi les nombreux commentaires en ligne, un en particulier a semé le doute : « Et si ces femmes croyaient vraiment avoir été dans l’espace, alors que tout était une simulation ? » Certains vont jusqu’à comparer cette idée à une émission de science-fiction, où les participantes auraient été elles-mêmes trompées, placées dans un environnement très réaliste, mais sans jamais quitter la Terre. D’autres affirment que la fusée n’est jamais allée assez haut pour atteindre l’espace selon les critères scientifiques. Enfin, certains critiquent le fait que les femmes n’ont rien piloté, disant qu’elles étaient simplement là pour faire joli, comme des invitées de luxe dans un manège spatial.
6. Réponse à la polémique : entre fierté et colère

Face aux critiques, Lauren Sánchez s’est dite révoltée, rappelant que des milliers d’ingénieurs avaient mis leur cœur et leur savoir dans cette mission. Pour elle, c’est une avancée réelle, inspirante, et méritée. Elle invite les sceptiques à venir voir le travail acharné des équipes de Blue Origin. Selon elle, cette mission marque une nouvelle étape dans l’histoire spatiale… quelles que soient les rumeurs.
Conclusion – Quand l’espace rencontre le doute

La mission spatiale 100 % féminine de Blue Origin aurait dû être un symbole de progrès et de diversité. Pourtant, dans une époque marquée par la méfiance et les réseaux sociaux, même les moments les plus historiques peuvent être noyés dans le doute. Alors, réalité ou illusion ? La question reste posée. Mais une chose est sûre : les femmes étaient bel et bien au cœur de l’attention… et ça, c’est déjà une révolution.