Un homme de 44 ans subit des dommages permanents après une erreur d’hôtel pendant sa lune de miel

Le couple avait déboursé plus de 1 600 livres sterling pour une semaine de détente à Sorrente, dans le sud de l’Italie. Soleil, amour et paysages méditerranéens… tous les ingrédients étaient réunis pour vivre une escapade inoubliable. Mais dès le vol retour vers le Royaume-Uni, Thomas commence à ressentir un malaise diffus, entre diarrhées, frissons et fatigue intense. Ce qui semblait n’être qu’un petit malaise allait rapidement empirer.

Peu après leur retour, Thomas est diagnostiqué avec une infection pulmonaire, puis placé sous antibiotiques. Mais sa santé continue de se détériorer. Il est contraint de se rendre à l’hôpital Northern General, où son cœur menace de lâcher : 214 battements par minute, une urgence vitale. Il évite de peu la crise cardiaque. Les médecins doivent pratiquer une choc-thérapie électrique pour restaurer son rythme cardiaque.

Les jours passent, mais l’état de Thomas ne s’améliore pas. Malgré les traitements, son cœur flanche, ses poumons peinent à suivre, et les médecins restent perplexes. Il subit des examens poussés, des prélèvements, des scanners, et même des chocs électriques pour relancer son rythme cardiaque. Tout semble pointer vers une infection grave, mais l’origine exacte reste inconnue. Pour lui et sa femme, l’angoisse monte : comment un simple voyage aurait-il pu le plonger dans un tel cauchemar ?

Un an plus tard, Thomas vit encore avec les séquelles. Il ne peut plus jouer avec son fils de 3 ans, ni pratiquer les activités sportives qu’il aimait. Sa condition physique limite désormais ses mouvements. Même sa vie professionnelle est impactée. Pire encore : le couple doit payer des services de garde qu’ils n’avaient pas besoin auparavant. Le poids psychologique et financier de cette maladie pèse lourdement sur leur famille.

Avec l’aide d’un cabinet d’avocats spécialisés, le couple a décidé de porter plainte et d’enquêter sur l’origine de la maladie. Leur objectif ? Obtenir des réponses claires, mais surtout, prévenir d’autres voyageurs des risques parfois sous-estimés dans les établissements touristiques. Pour Thomas et Natasha, parler publiquement de leur histoire, c’est aussi une manière de donner un sens au cauchemar qu’ils ont vécu.

C’est en revisitant leurs souvenirs du voyage que les choses deviennent plus claires : le pommeau de douche était recouvert de moisissure noire, le calcaire tapissait la salle de bain, et la piscine semblait verte. Tous ces éléments indiquaient un manque d’entretien évident. Pour leurs avocats, il ne fait aucun doute que l’erreur de l’hôtel se trouve là : des installations négligées, à l’origine de la contamination qui a failli coûter la vie à Thomas.

Ce qui devait être une escapade romantique s’est transformé en une leçon de vigilance pour tous les voyageurs. Un simple manque d’entretien peut avoir des conséquences irréversibles. Thomas, aujourd’hui, ne souhaite qu’une chose : alerter le plus grand nombre, pour qu’aucun autre couple ne voit ses rêves brisés par une erreur évitable. Il est en vie, oui, mais sa santé – elle – ne reviendra jamais comme avant.