Un avocat révèle : Quand quelqu’un prononce ce mot, les juges et les avocats savent qu’il ment
Auteur: Simon Kabbaj
Détecter un mensonge peut sembler impossible, surtout quand il est bien formulé. Pourtant, un avocat plaidant expérimenté du Texas affirme qu’il existe un mot simple que beaucoup prononcent sans réfléchir… et qui trahit leur mensonge aux yeux d’un professionnel. Lors d’une entrevue dans un célèbre podcast, il a dévoilé ce que beaucoup de juges et d’avocats ont appris à reconnaître instinctivement.
L'art de dissimuler… et de se trahir

Beaucoup de gens croient qu’un bon menteur est celui qui parle vite, sans hésiter. Pourtant, selon l’avocat Jefferson Fisher, cette confiance apparente cache parfois le mensonge. Il explique que les menteurs ont tendance à donner des réponses trop parfaites, trop lisses, comme s’ils s’étaient entraînés à l’avance. Et ce n’est pas un hasard.
Un indice dans le rythme

Selon Fisher, les menteurs répondent très rapidement, avant même que la question ne soit complètement formulée. Pourquoi ? Parce qu’ils ont préparé leur mensonge, prêts à couvrir leurs traces. Cette rapidité devient une anomalie, surtout quand la question est complexe.
La pression mentale d’un menteur

Mentir demande un effort. Le cerveau travaille plus fort pour inventer, cacher, se souvenir de la version inventée. Les chercheurs, comme le professeur Aldert Vrij, ont prouvé que multitâche + mensonge = vérité dévoilée. Faire parler quelqu’un tout en lui donnant une autre tâche augmente ses chances de se trahir.
Les mots extrêmes : un piège facile

Fisher souligne que certaines expressions sonnent trop absolues pour être vraies. Des mots comme « jamais » ou « toujours » trahissent souvent une exagération, voire un mensonge pur et simple. Car dans la vie réelle, tout le monde dévie un peu. Et les juges le savent.
L’exemple qui en dit long

Dans l’épisode du podcast, Fisher a mimé une scène typique d’audience. « Étiez-vous en train d’écrire un texto au volant ce jour-là ? » La réponse ? « Non, je ne texte jamais en conduisant. » C’est justement là que le mot fatal apparaît. Ce “jamais” sonne faux. Car la majorité des gens ont déjà envoyé un message au volant, même brièvement.
Le mot qui trahit

Voici enfin ce mot trop souvent utilisé pour paraître irréprochable : “jamais”. Ce mot, avec son frère “toujours”, est un extrême linguistique qui déclenche des alertes chez les avocats et les juges. Car la vérité est rarement aussi catégorique. En justice, tout ce qui sonne parfait devient suspect. À force de vouloir paraître trop honnête, certains finissent par se trahir eux-mêmes.
Conclusion – Le poids d’un seul mot

Ce n’est pas le silence qui trahit le mensonge, mais parfois un seul mot. Le métier d’avocat, comme celui de juge, consiste à écouter plus qu’entendre. Dans un monde où chacun peut mentir avec aisance, savoir repérer ces signaux, comme l’emploi de termes extrêmes, peut devenir une arme précieuse. La prochaine fois que vous entendrez “jamais” ou “toujours”, écoutez un peu plus attentivement.