Les physiciens savent enfin quand l’Univers prendra fin : le compte à rebours est lancé
Auteur: Simon Kabbaj
Les étoiles, les galaxies, les planètes… et nous avec : tout a une fin. Mais jusqu’ici, personne ne savait exactement quand l’Univers disparaîtrait. Une équipe de physiciens vient de lever le voile sur cette échéance. En revisitant un célèbre phénomène découvert par Stephen Hawking, ils ont recalculé la durée de vie des astres… et, par effet domino, celle de l’Univers lui-même. Leur verdict ? Il y a désormais une date. Et elle pourrait vous surprendre.
Une mauvaise nouvelle venue des étoiles mortes

Les scientifiques se sont penchés sur les restes d’étoiles disparues : trous noirs, étoiles à neutrons et naines blanches. Ces “cadavres” stellaires semblaient pouvoir exister presque éternellement. Mais une réévaluation théorique a bouleversé cette idée. Leurs prévisions de longévité ont été drastiquement raccourcies, changeant la vision qu’on avait du futur de l’Univers.
Le rayonnement Hawking : l’effet papillon cosmique

Tout part d’une découverte des années 60. Stephen Hawking avait montré que les trous noirs “s’évaporent” lentement en perdant de l’énergie sous forme de particules. Ce processus, imperceptible à notre échelle, finit par vider les trous noirs de leur matière. Mais des chercheurs viennent de comprendre que ce phénomène touche bien plus que les trous noirs : il affecte aussi d’autres objets cosmiques.
Une évaporation lente mais inexorable

Les particules virtuelles apparaissent partout dans l’Univers, même autour des étoiles ou des planètes. Quand l’une tombe dans un astre et l’autre s’échappe, cela provoque une minuscule perte d’énergie. Ce processus, répétitif et discret, finit par désintégrer progressivement la matière. Même un simple proton de la Lune est condamné à “s’évaporer”, mais sur des milliards d’années.
La matière noire et les protons ne sont pas épargnés

Les physiciens néerlandais ont poussé leur étude plus loin : ils ont compris que l’effet d’évaporation découvert par Stephen Hawking ne concerne pas seulement les trous noirs, mais touche aussi les particules fondamentales de toute la matière. Protons, neutrons, et même la mystérieuse matière noire : rien n’y échappe. Ce processus est extrêmement lent, mais inévitable.
Pour donner une idée : il faudrait 10⁴⁰ ans pour qu’un simple proton de la Lune disparaisse ainsi. Et un corps humain entier mettrait 10⁹⁰ ans à s’évaporer par ce phénomène. Rassurez-vous : bien avant cela, d’autres événements (comme la vieillesse ou des accidents) auront raison de nous ! Mais à l’échelle de l’Univers, cette érosion microscopique finit par tout effacer, morceau par morceau, jusqu’au vide absolu.
Une poésie scientifique qui parle d’éternité

Ces calculs relèvent presque de la philosophie cosmique. On savait déjà que, dans un futur lointain, tous les atomes finiraient sous forme de fer. Mais cette nouvelle estimation donne une vision plus concrète de la disparition progressive de la matière. Ces projections, bien qu’invisibles pour nous, posent des questions fondamentales sur le destin ultime de l’Univers.
Voici la date de la fin de l’Univers

Après avoir appliqué ces nouveaux calculs à l’échelle cosmique, les chercheurs annoncent que l’Univers tel que nous le connaissons disparaîtra dans environ 10⁷⁸ années. Ce chiffre peut sembler colossal, mais il est inférieur de plusieurs centaines d’ordres de grandeur aux estimations précédentes (10¹¹⁰⁰ années). Le compte à rebours est lancé, même si cette échéance reste inconcevable pour l’esprit humain.
Conclusion : un futur lointain, mais un rappel précieux

Même si cette prédiction n’aura aucun impact direct sur nos vies, elle nous rappelle que tout dans l’Univers est éphémère, même à l’échelle cosmique. Ce travail théorique, loin d’être une simple curiosité, enrichit notre compréhension du destin de la matière et des lois qui gouvernent le temps. Une chose est sûre : le savoir humain vient encore de franchir une frontière vers l’infini.