Des chercheurs révèlent : une lumière invisible que votre corps émet et qui s’éteint à votre mort
Auteur: Simon Kabbaj
On pensait que l’idée d’une “aura vitale” n’était qu’un concept poétique. Pourtant, une nouvelle étude montre que tous les êtres vivants émettent une lumière très faible pendant qu’ils sont en vie. Cette lueur invisible à l’œil nu disparaît dès que la vie s’arrête. Grâce à des caméras ultra-sensibles, des scientifiques ont réussi à capter ce phénomène troublant. Une découverte qui pourrait changer notre compréhension de la vie… et de la mort.
Une lueur produite par notre propre énergie

Cette lumière provient des réactions chimiques normales dans notre corps. Lorsque nos cellules travaillent, elles utilisent de l’énergie et, en retour, produisent de petites quantités de radicaux libres, appelés espèces réactives de l’oxygène (ou ROS). Ces ROS interagissent avec les protéines, les lipides et d’autres molécules dans le corps, ce qui génère une infime émission de photons : c’est ce qu’on appelle l’émission ultra-faible de photons, ou UPE.
Une expérience inédite sur des souris vivantes et mortes

Pour la première fois, cette lumière a été observée non seulement dans des cellules isolées, mais sur des animaux entiers. Les chercheurs ont placé des souris vivantes dans des boîtes noires, dans un environnement contrôlé, puis les ont prises en photo pendant deux heures avec un appareil ultra-sensible. Résultat : les souris vivantes émettaient une lumière sur tout le corps, notamment au niveau des organes, de la tête et des pattes. Mais après leur mort, cette lueur s’est presque complètement éteinte.
Même les plantes brillent à leur manière

Les chercheurs ont aussi étudié un arbre tropical, le schefflera (ou arbre parapluie), et ont remarqué que lui aussi émettait de la lumière. Mieux encore, cette lumière augmentait quand la plante était blessée ou exposée à de la chaleur. L’ajout d’un produit anesthésiant, la benzocaïne, rendait aussi la lueur plus forte. Cela prouve que l’activité métabolique influence directement cette faible lumière, chez les plantes comme chez les animaux.
Une lumière invisible... mais détectable

Capturer cette lueur n’est pas chose facile. L’équipe du professeur Daniel Oblak, de l’Université de Calgary, a dû utiliser un système d’imagerie extrêmement sensible, capable de détecter quelques photons seulement. L’expérience a été financée par le programme Quantum Sensors Challenge du Conseil national de recherches du Canada. Grâce à cette technologie, il devient possible de voir ce que nos yeux ne peuvent percevoir.
Vers une nouvelle manière de surveiller la santé

Cette découverte pourrait avoir des applications médicales majeures. Comme cette lumière est liée au fonctionnement des cellules, elle pourrait signaler des anomalies dans les tissus vivants. Par exemple, une zone du corps qui brille trop ou pas assez pourrait révéler une inflammation, une blessure, voire une maladie. Cela pourrait permettre à l’avenir de surveiller l’état de santé sans avoir à ouvrir le corps, simplement en observant la lumière qu’il émet.
Une nouvelle fenêtre sur la vie biologique

Les chercheurs estiment que cette lumière ultra-faible (UPE) pourrait devenir un outil très utile pour la recherche scientifique. En étudiant cette lueur invisible, les scientifiques pourraient mieux comprendre comment fonctionnent les plantes, notamment leur croissance, leur métabolisme et leurs réactions au stress (comme la chaleur ou les blessures). Chez les humains, cette méthode pourrait aussi aider les médecins à observer l’état de santé des organes sans avoir besoin d’opérations ou d’examens invasifs. Elle pourrait même faire avancer la recherche sur le vieillissement, en montrant comment nos cellules changent au fil du temps.
Quand la lumière s’éteint, la vie aussi

Ce que cette étude révèle, c’est que la vie laisse une trace lumineuse, invisible mais bien réelle. Cette lueur, aussi discrète soit-elle, disparaît au moment exact de la mort. C’est une manière nouvelle, presque poétique, de voir ce qui nous anime. Et si la lumière s’éteint à la fin, elle pourrait aussi nous aider à mieux comprendre comment nous vivons, et comment mieux préserver notre santé.
Source : sciencedirect
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA