Un expert révèle le meilleur moment de la journée pour les rapports intimes selon votre âge
Auteur: Simon Kabbaj
Faire l’amour n’est pas seulement un plaisir, c’est aussi un moyen de renforcer le lien avec son partenaire, de réduire le stress et de se sentir plus aimé. Pourtant, nos envies et nos rythmes changent avec les années. Selon l’expert Mike Kocsis, spécialiste des hormones et fondateur de Balance My Hormones, le meilleur moment de la journée pour avoir des relations intimes dépend en grande partie de notre âge. Chaque période de la vie est marquée par des changements hormonaux, de mode de vie et d’énergie. Alors, quand est-ce le bon moment ? Suivez le guide, âge par âge.
Entre 20 et 30 ans : le matin, au sommet de l’énergie

Dans la vingtaine, les hormones sexuelles sont à leur apogée. Mike Kocsis affirme que c’est la décennie de la libido intense, surtout chez les femmes autour de l’ovulation. L’organisme est naturellement prêt pour la reproduction, ce qui se traduit par une grande énergie et une forte réactivité émotionnelle à l’intimité. À cet âge, les matinées sont idéales pour faire l’amour : le corps est reposé, les hormones en action, et il y a souvent moins de contraintes de temps. En plus, sans enfants ni responsabilités trop lourdes, les opportunités de moments spontanés sont nombreuses.
Entre 30 et 40 ans : s’adapter au rythme de la vie

À la trentaine, les priorités changent. Beaucoup de couples ont des enfants, des responsabilités professionnelles accrues, et le stress devient un facteur important. Ce stress libère de la prolactine, une hormone qui réduit l’activité sexuelle en diminuant la dopamine, liée au plaisir. Mais tout n’est pas perdu : les rapports à cet âge sont souvent plus profonds et émotionnellement riches. L’intimité n’est plus seulement guidée par les hormones, mais aussi par la confiance et le lien affectif. Conclusion : pas d’heure magique ici, il faut saisir chaque occasion quand elle se présente.
Entre 40 et 50 ans : retour à une certaine sérénité

À l’approche de la quarantaine, la vie familiale se stabilise, les enfants sont plus autonomes, et le stress professionnel peut diminuer. Cela permet à certains couples de retrouver un peu plus de temps pour eux. Cependant, les premières baisses hormonales apparaissent : chez les femmes, la périménopause commence souvent autour de 45 ans, et chez les hommes, la testostérone peut diminuer. Malgré cela, le matin redevient un bon moment pour l’intimité, surtout si la maison est calme. Mike recommande d’opter pour des moments “intentionnels”, sans pression.
Entre 50 et 60 ans : l’importance de la tendresse

Avec l’âge, les taux d’œstrogène et de testostérone continuent de baisser, ce qui peut rendre la stimulation plus difficile. Mais cela ne signifie pas que la flamme s’éteint. Au contraire, l’ocytocine, l’hormone du lien, prend le relais. Elle permet de nourrir l’intimité autrement, avec plus de tendresse et moins d’urgence. Pour profiter des meilleurs moments, Mike recommande le matin ou le milieu de journée, quand l’énergie est à son maximum. C’est aussi un âge où planifier les moments à deux devient un atout, et non une contrainte.
Après 60 ans : une sexualité plus apaisée et choisie

À 60 ans passés, on entre dans une nouvelle phase. Les enfants sont partis, la retraite commence ou approche, et le stress du quotidien s’atténue. La sexualité devient plus calme, réfléchie et intentionnelle. D’après Mike, c’est une période de maturité sensuelle où l’on prend le temps de savourer les moments partagés. L’idéal ? En fin d’après-midi ou en début de soirée, lorsque la journée touche à sa fin, que le corps est détendu, et que le moment peut se prolonger sans précipitation. Une belle façon de clôturer la journée en douceur.
Quand l’intimité ne rime pas toujours avec sexualité

Avec l’âge, il est important de se rappeler que l’intimité ne se limite pas aux rapports intimes. Les gestes tendres, les câlins, les regards et les paroles affectueuses comptent tout autant, sinon plus. Le plaisir peut se vivre différemment, dans la connexion émotionnelle, le respect mutuel et l’écoute du rythme de l’autre. Ce sont ces attentions qui entretiennent la flamme dans la durée.
Planifier sa vie intime : une bonne idée après tout

Une étude de Lovehoney a montré que 60 % des gens ne planifient pas leurs relations intimes, mais que 38 % seraient prêts à le faire. Cela montre que l’idée fait son chemin. Prévoir un moment d’intimité ne veut pas dire tuer la spontanéité, bien au contraire. Cela peut devenir une façon de se retrouver, de créer une attente, et d’entretenir la complicité au quotidien, surtout quand la fatigue ou les obligations laissent peu de place à l’imprévu.
Une vie intime épanouie à tout âge

En fin de compte, il n’existe pas une seule bonne heure pour faire l’amour, mais des moments adaptés à chaque étape de la vie. L’essentiel est d’être à l’écoute de son corps, de ses envies, et de celles de son partenaire. Que ce soit tôt le matin, entre deux réunions, ou avant d’aller dormir, l’amour n’a pas d’âge — ni d’horaire fixe. Ce qui compte, c’est qu’il continue de faire battre le cœur.