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Les manifestations contre le surtourisme se multiplient en Europe : ce que les voyageurs doivent savoir

 Auteur: Adam David
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Les manifestations contre le surtourisme se multiplient en Europe : ce que les voyageurs doivent savoir
Crédit: freepik
Si vous avez prévu un petit voyage en Europe cet été, vous avez peut-être vu passer ces images. À Paris, le musée du Louvre qui ferme ses portes parce que les employés n’en peuvent plus. À Barcelone, des habitants qui manifestent avec des pancartes « le tourisme de masse tue la ville ». Et à Lisbonne, des gens qui miment une expulsion pour dénoncer la flambée des loyers à cause des locations de courte durée.Forcément, quand on a économisé et qu’on attend ses vacances avec impatience, ça peut refroidir. On peut même se sentir un peu coupable. Mais ce débat entre les habitants et les touristes, ce n’est pas nouveau. Il est important de comprendre ce qui se cache derrière cette colère, pour le bien de tous.

  Le « surtourisme », c'est quoi au juste ?

Le « surtourisme », c'est quoi au juste ?
Crédit: freepik
Alors, c’est quoi ce fameux « surtourisme » ? Katy Nastro, une experte en voyages, l’explique de façon très simple : c’est un peu comme quand une bonne chose devient excessive. On oublie souvent qu’avant d’être des destinations de rêve, ces endroits sont avant tout des lieux de vie pour des milliers de gens.Le problème, c’est que ces villes magnifiques n’ont pas été construites il y a des siècles pour accueillir autant de monde chaque année. Et les effets négatifs sont moins visibles qu’une plage pleine de déchets. En ville, ce sont les habitants qui trinquent en premier : le logement devient impayable, les prix dans les restaurants du coin grimpent en flèche, et tout devient bondé. Imaginez ne plus pouvoir profiter de votre propre quartier parce qu’il est envahi et trop cher…

  Les touristes sont-ils vraiment le problème ?

Les touristes sont-ils vraiment le problème ?
Crédit: freepik
La question qu’on se pose tous : est-ce que c’est de notre faute ? La réponse est… non, pas directement. Un des organisateurs des manifestations en Espagne, Asier Basurto, l’a dit très clairement : « Les vacanciers ne sont pas nos ennemis ». Le vrai problème, ce ne sont pas les gens qui viennent visiter.Selon lui, les vrais coupables sont « ceux qui spéculent sur le logement, qui exploitent les travailleurs, et ceux qui s’enrichissent grassement grâce à la touristification de nos villes ». En clair, ce sont souvent de grandes entreprises multinationales qui possèdent les hôtels et les commerces, et la majorité de l’argent ne va pas directement dans la poche des habitants. Le tourisme peut être une force positive, mais il faut que tout le monde en profite, pas seulement quelques-uns.

  Le rôle des gouvernements et des grandes entreprises

Le rôle des gouvernements et des grandes entreprises
Crédit: freepik
On ne peut pas mettre tout le poids sur les épaules des voyageurs. C’est avant tout aux responsables politiques de gérer la situation. Il faut des règles pour trouver un équilibre entre une industrie touristique qui fonctionne et le bien-être des habitants. C’est un vrai travail de gestion.Heureusement, certains commencent à bouger. En Espagne, par exemple, le gouvernement essaie de mettre en place des solutions. Manuel Butler, du bureau du tourisme espagnol, explique qu’ils cherchent à construire un modèle de tourisme plus responsable. Barcelone, par exemple, envisage de sévir contre les appartements touristiques privés et d’ajuster les taxes de séjour. C’est un début pour que le tourisme redevienne une chance pour tous.

  Nos conseils pour être un voyageur respectueux (et passer de meilleures vacances !)

Nos conseils pour être un voyageur respectueux (et passer de meilleures vacances !)
Crédit: freepik
En faisant des choix plus réfléchis, non seulement vous aiderez les habitants, mais vous passerez aussi de bien meilleures vacances, loin des foules et des files d’attente interminables. Voici quelques idées toutes simples :

  • Évitez les manifestations : Si vous en voyez une, ne vous approchez pas pour ne pas envenimer les choses.
  • Sortez des sentiers battus : Explorez les quartiers moins connus. C’est souvent là qu’on fait les plus belles découvertes, de manière inattendue.
  • Voyagez hors saison : Si vous le pouvez, partez au printemps ou à l’automne. C’est moins cher, moins bondé, et tout aussi charmant.
  • Achetez local : C’est le geste le plus direct et le plus efficace. Privilégiez les petits hôtels familiaux, achetez vos souvenirs à des artisans locaux et mangez dans des restaurants de quartier. Votre argent ira directement à ceux qui font vivre la ville.
  • Restez informé : Avant de partir, jetez un œil aux actualités locales en ligne pour ne pas être surpris par d’éventuels mouvements de grève ou protestations.

  En conclusion : voyager mieux, c'est possible

En conclusion : voyager mieux, c'est possible
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Personne ne dit qu’il faut arrêter de voyager. Au contraire ! Mais l’idée est de le faire différemment. En étant un peu plus curieux et respectueux, on peut transformer son voyage en une expérience bien plus riche, à la fois pour soi et pour les gens qui nous accueillent.En fin de compte, il s’agit de trouver un juste milieu. Un équilibre où l’on peut continuer à s’émerveiller des beautés de l’Europe, tout en s’assurant que ces lieux restent des endroits où il fait bon vivre pour les générations à venir. Et ça, c’est l’affaire de tous.

Selon la source : fr.euronews.com

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