Skip to content
Science Société Technologie

Une capsule spatiale s’écrase dans l’océan avec les cendres de 160 personnes à bord

 Auteur: Adam David
Partagez : facebook icon twitter icon
Une capsule spatiale s’écrase dans l’océan avec les cendres de 160 personnes à bord
Crédit: freepik
Imaginez un peu la scène. Une capsule spatiale, baptisée Nyx, devait revenir sur Terre en douceur. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Lancée le 23 juin depuis une base en Californie, elle a bien réussi à rentrer dans l’atmosphère le lendemain, le 24 juin. C’est après que les choses se sont compliquées. Au lieu de flotter tranquillement grâce à ses parachutes, elle s’est écrasée violemment dans l’océan Pacifique. Un véritable choc pour l’entreprise allemande qui a mené cette mission, The Exploration Company (TEC), surtout que c’était seulement leur deuxième vaisseau à atteindre l’orbite. Cette mission, ils l’avaient appelée ‘Mission Possible’. Ironique, non ?

  Un dernier hommage qui finit au fond de l'eau

Un dernier hommage qui finit au fond de l'eau
Crédit: freepik
L’autre partie de la cargaison est beaucoup plus triste et personnelle. La capsule transportait les cendres de plus de 160 personnes décédées. C’était une façon pour leurs familles de leur rendre un dernier hommage en les envoyant faire un voyage dans l’espace. C’est une entreprise texane, Celestis, qui organise ces funérailles spatiales. Malheureusement pour eux, ce n’est pas la première fois qu’un drame pareil se produit. En 2023, une autre fusée transportant les cendres d’un ancien astronaute avait explosé en plein vol. Pour ces familles, c’est une double peine, une immense déception.

  Les excuses de l'entreprise : un échec 'partiel'

Les excuses de l'entreprise : un échec 'partiel'
Crédit: freepik
Face à ce fiasco, l’entreprise allemande a bien sûr présenté ses excuses. Hélène Huby, la fondatrice et dirigeante de TEC, a déclaré qu’elle prenait ‘l’entière responsabilité’ de cet échec. Mais c’est une autre partie de leur communication qui a fait tiquer. Ils ont parlé d’un ‘succès partiel’. Pour eux, même si la mission a échoué, elle représente une ‘opportunité d’apprentissage’ importante. Mme Huby a ajouté : ‘Le succès partiel fait souvent partie du chemin pour ceux qui prennent des risques et repoussent les limites’. Une manière de voir les choses qui peut être difficile à entendre pour les familles qui ont perdu les cendres d’un proche.

  Mais alors, pourquoi la capsule s'est-elle écrasée ?

Mais alors, pourquoi la capsule s'est-elle écrasée ?
Crédit: freepik
La question que tout le monde se pose, c’est : que s’est-il passé ? La réponse est technique, mais simple à comprendre. Les parachutes qui devaient ralentir la descente de la capsule ne se sont pas ouverts. Et la raison est assez ahurissante. L’entreprise a avoué que le système de parachute n’avait pas été testé avant le lancement. Pourquoi une telle prise de risque ? Pour ‘réduire les coûts et raccourcir le temps de développement’, selon leurs propres mots. Ils pensaient probablement que ça passerait, car le modèle de parachute avait déjà été utilisé avec succès sur une autre capsule célèbre, la Dragon de SpaceX. Un pari qui, cette fois, a été perdu.

  Et maintenant, que va-t-il se passer ?

Et maintenant, que va-t-il se passer ?
Crédit: freepik
On pourrait croire qu’un tel échec mettrait un coup d’arrêt à l’entreprise. Mais pas du tout. Pour TEC, ce n’est qu’un contretemps. Hélène Huby a affirmé que ses équipes sont déjà prêtes à repartir au travail. ‘Nous allons apprendre de la Mission Possible et nous améliorer, ensemble’, a-t-elle déclaré. Ils sont déterminés à utiliser les leçons tirées de ce crash pour préparer le prochain vol le plus vite possible. C’est un peu la dure loi du progrès : parfois, il faut échouer pour pouvoir avancer. Reste à savoir si les prochains clients auront toujours autant confiance.
facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!

Articles reliés

Plus de contenu