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Ozempic : le médicament anti-obésité qui protège le cœur, même sans faire maigrir

 Auteur: Adam David
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Ozempic : le médicament anti-obésité qui protège le cœur, même sans faire maigrir
Crédit: freepik
On pensait tout savoir, ou presque, de ces nouveaux traitements contre l’obésité qui affolent la planète. Le sémaglutide, connu sous les noms d’Ozempic ou Wegovy, semblait n’avoir qu’une promesse : la perte de poids. Une étude d’envergure, publiée dans la prestigieuse revue The Lancet, vient pourtant rebattre les cartes en révélant un bénéfice aussi spectaculaire qu’inattendu sur la santé cardiovasculaire, et ce, indépendamment des kilos perdus.

  Une protection cardiaque prouvée à grande échelle

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Crédit: freepik
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’étude a suivi plus de 17 600 personnes, toutes en surpoids ou obèses et avec un passif de maladies cardiaques, mais sans diabète. La conclusion est sans appel : les participants traités avec le sémaglutide ont vu leur risque d’infarctus, d’AVC ou de complication cardiovasculaire grave chuter de 20 % par rapport à ceux qui recevaient un placebo. C’est une réduction significative, qui ouvre une nouvelle voie thérapeutique pour des millions de patients.

  L'effet "bouclier", au-delà de la balance

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Crédit: freepik
Mais là où l’étude devient vraiment fascinante, c’est dans le détail. Les chercheurs ont découvert que cet effet protecteur sur le cœur se manifeste chez tous les patients, qu’ils aient perdu beaucoup de poids ou très peu. Même une perte modeste n’empêche pas le bénéfice d’opérer. Cela suggère que le médicament ne se contente pas de faire maigrir ; il agit plus profondément sur l’organisme. En réalité, seule une petite partie de l’amélioration, environ un tiers, serait directement liée à la réduction de la graisse abdominale.

  Comment le sémaglutide agit-il en coulisses ?

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Crédit: freepik
Alors, comment expliquer ce phénomène ? Le sémaglutide appartient à une classe de médicaments, les agonistes des récepteurs du GLP-1, qui semblent avoir des talents cachés. Leur action serait multiple : ils diminueraient l’inflammation générale dans le corps, un facteur de risque bien connu, mais aussi amélioreraient directement la santé des vaisseaux sanguins. S’ajoutent à cela des effets bénéfiques sur la pression artérielle et le profil lipidique, avec une baisse du mauvais cholestérol. Un véritable couteau suisse pour le système cardiovasculaire.

  Vers un accès plus large, mais sous haute surveillance

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Crédit: freepik
Cette découverte pousse logiquement la communauté scientifique à repenser l’usage de ces traitements. Faut-il les réserver aux personnes souffrant d’obésité sévère ? Les résultats suggèrent que non. Les experts plaident désormais pour un accès élargi, y compris pour des patients en surpoids modéré mais à haut risque cardiaque. L’idée n’est plus seulement de traiter l’obésité comme un problème de poids, mais comme un facteur de risque global qu’il faut maîtriser sur le long terme.

  Conclusion : une promesse à encadrer

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Crédit: freepik
Bien sûr, cette perspective enthousiasmante ne doit pas occulter les précautions nécessaires. Les effets secondaires, notamment les troubles digestifs comme les nausées ou les diarrhées, sont fréquents et doivent être pris en compte. La question de la sécurité d’emploi sur le très long terme reste aussi à consolider. Si une nouvelle porte s’ouvre dans la prévention cardiovasculaire, elle exige une approche prudente et personnalisée, où chaque patient est évalué pour ce qu’il est : un cas unique.

Selon la source : passeportsante.net

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