
Le pape François s’est éteint paisiblement à l’âge de 88 ans, le lundi 21 avril, à la Maison Sainte-Marthe au Vatican, après avoir consacré plus d’une décennie à guider l’Église catholique. Derrière les murs du Vatican, ses derniers jours ont été marqués par la foi, la dignité et une humanité touchante. Mais ce n’est qu’après sa mort que son médecin personnel a révélé un détail : un dernier regret confié en toute simplicité.
Une santé fragilisée mais une volonté de continuer

Depuis février, le pape luttait contre une bronchite sévère, rapidement suivie d’un diagnostic de double pneumonie. Hospitalisé pendant cinq longues semaines, il avait été libéré le 23 mars dans un état fragile, mais affichait une volonté ferme de reprendre ses fonctions. Malgré la fatigue et les douleurs, il insistait pour demeurer pape jusqu’à son dernier souffle, témoignant d’un engagement sans faille envers sa mission spirituelle.
Un matin tragique au Vatican

Le lundi de Pâques, à 5 h 30 du matin, l’assistant de santé du pape, Massimiliano Strappetti, alerte en urgence le docteur Sergio Alfieri, après que François ait été frappé par un malaise soudain. Le médecin arrive 20 minutes plus tard, entre dans la chambre… et découvre le pape les yeux ouverts, mais inconscient. Malgré une respiration stable et une assistance en oxygène, le silence du Saint-Père ne laissait aucun doute : il était tombé dans un coma irréversible.
Les derniers instants d’un homme de foi

Le pape François est décédé d’un accident vasculaire cérébral, suivi d’un effondrement cardiocirculatoire irréversible, comme l’a confirmé l’électrocardiographie post-mortem. Le docteur Alfieri a déclaré avec émotion qu’à cet instant, il a compris qu’il n’y avait plus rien à faire. Le Saint-Père s’en est allé dans un profond silence, entouré par les siens, dans le calme et la foi.
Un engagement intact jusqu’à la fin

Malgré son état de santé fragile, le pape François a poursuivi ses engagements pastoraux jusqu’à ses dernières forces. Peu avant sa mort, il a tenu à rendre visite aux détenus d’une prison romaine, à l’occasion du Jeudi Saint. Ce geste, qu’il accomplissait chaque année, symbolise l’humilité du Christ et la compassion de l’Église envers les exclus. Son entourage témoignait alors de son désir profond de servir jusqu’au bout, malgré les limites imposées par la maladie.
Le regret simple et déchirant d’un homme proche du peuple

C’est à ce moment, selon le docteur Alfieri, que le pape lui a murmuré un regret simple mais bouleversant :
« Cette fois, je n’ai pas pu leur laver les pieds. »
Ce rituel, inspiré du geste du Christ envers ses disciples, tenait une grande importance pour François. Il incarnait sa vision d’une Église humble, proche des plus vulnérables. Ce dernier aveu, loin des discours solennels, révèle l’essence même de son pontificat : un pape humain, attentif, qui jusqu’au bout a porté dans son cœur ceux qu’on oublie trop souvent.
Conclusion – L’héritage d’un pape au cœur tendre

Le pape François laissera derrière lui un héritage de compassion, de justice et de proximité avec les plus démunis. Son dernier regret, loin d’être une faiblesse, est un message puissant : celui d’une Église qui se doit de rester humble et proche de ceux qu’elle sert. Et c’est peut-être là, dans ce geste qu’il n’a pas pu faire, que réside la grandeur de son âme.