Un adorable hibou sauvé prend son bain : des photos craquantes qui font fondre le cœur
Auteur: Simon Kabbaj
Il arrive parfois que le chemin vers la guérison prenne une tournure inattendue, même pour les animaux sauvages. C’est ce qu’a vécu un petit hibou morepork, récemment admis à l’hôpital vétérinaire Wildbase en Nouvelle-Zélande. Souffrant d’une infection cutanée bénigne, il a dû recevoir un traitement simple… mais peu apprécié : un bain médicalisé. Ce moment, immortalisé en photos, a révélé une facette inattendue et attendrissante de cet oiseau habituellement fier et impassible. Voici son histoire, aussi utile que touchante.
Un patient pas comme les autres

Le petit morepork, un type de chouette endémique de Nouvelle-Zélande, a été admis à la clinique vétérinaire Massey Wildbase avec une légère infection de la peau. Cette affection, bien que bénigne, provoquait des irritations et nécessitait un soin rapide. Fort heureusement, le traitement était simple : un bain désinfectant. Mais ce qui devait être un moment de soulagement s’est rapidement transformé en scène comique, tant pour le personnel que pour l’oiseau.
Le bain redouté du hibou grognon

Les hiboux n’aiment pas être mouillés. Ce n’est pas seulement une préférence : leurs plumes, si fines et silencieuses, ne sont pas conçues pour résister à l’eau. Pauline Nijman, responsable à Wildbase, le savait bien : « C’était une grosse affaire, pour lui comme pour moi », a-t-elle confié. Malgré sa réticence, le hibou a été plongé dans une eau traitée au chlorhexidine, sous les objectifs amusés de l’équipe. Le résultat ? Une série de photos où l’on voit son regard profondément désapprobateur.
Un changement de look… spectaculaire

Ce qui frappe immédiatement sur les images, c’est la transformation physique radicale. Une fois ses plumes trempées, le petit hibou a perdu toute sa prestance. « Il a l’air affreusement pitoyable ! », note Nijman avec tendresse. En réalité, ce qui fait le charme noble des hiboux, c’est leur plumage gonflé. Sans cela, ils paraissent minuscules, vulnérables… et attendrissants à souhait.
Un séchage tout en douceur

Après le bain, le hibou a été séché avec délicatesse. Nijman l’a d’abord tamponné avec une serviette, puis placé sous un souffleur d’air chaud. « Il s’est plutôt bien séché ! », a-t-elle plaisanté. Peu à peu, son apparence duveteuse est revenue, et son regard s’est radouci. Une fois sec, il a été remis dans la volière de la clinique, aux côtés d’autres moreporks en réhabilitation.
Un retour progressif vers la liberté

La bonne nouvelle, c’est que le traitement semble avoir porté ses fruits. Si tout se passe bien, le hibou ne nécessitera qu’un seul bain pour guérir complètement. Il pourra alors retrouver la vie sauvage, comme si de rien n’était. Pour l’instant, il profite de sa convalescence auprès de ses congénères, dans un espace sécurisé où il peut se reposer et reprendre des forces.
Des soins parfois impopulaires, mais essentiels

Chaque année, des centaines d’animaux passent par les soins du centre Wildbase, dont beaucoup sont des espèces menacées. Ces traitements — parfois vécus comme des « épreuves » par les patients à plumes ou à écailles — sont pourtant essentiels à leur survie. « C’est un privilège de s’occuper de ces oiseaux et reptiles incroyables », conclut Pauline Nijman. Même les bains les plus contrariants prennent ici une valeur de sauvetage.
Conclusion – Un bain, un hibou, une leçon de tendresse

Derrière cette histoire pleine d’humour et de douceur, se cache une réalité bien plus sérieuse : la fragilité de nombreuses espèces et le travail acharné de ceux qui les sauvent. Ce petit hibou, grognon mais courageux, nous rappelle que la nature a besoin de soins… et de compassion. Et si ces images font sourire, elles montrent aussi qu’un simple bain peut parfois faire toute la différence.