Corruption en 2025 : Quels sont les pays les plus et les moins corrompus au monde ?
Auteur: Simon Kabbaj
La corruption est un fléau mondial qui nuit à la confiance envers les institutions, freine le développement économique et aggrave les inégalités. Chaque année, Transparency International publie son Indice de Perception de la Corruption (IPC), qui évalue 180 pays sur une échelle de 0 (hautement corrompu) à 100 (très transparent).
En 2025, les résultats révèlent de fortes disparités entre les pays où la gouvernance est exemplaire et ceux toujours englués dans des pratiques opaques. Nous vous invitons à découvrir ensemble les 15 pays les moins corrompus au monde, mais aussi les 15 pays les plus touchés par la corruption.
Les 15 pays les moins corrompus en 2025

Ces nations se distinguent par leur transparence, leur gouvernance efficace et leurs institutions solides. On vous laisse découvrir ces pays
15. Islande – 70/100

L’Islande maintient une forte intégrité institutionnelle et une participation citoyenne active. Les mécanismes de contrôle sont bien établis, et la transparence est valorisée. Ces facteurs permettent de contenir la corruption à un niveau relativement bas.
14. Estonie – 70/100

L’Estonie se distingue par sa gouvernance numérique et ses efforts continus en matière de transparence. Les institutions sont modernes et efficaces, et la participation citoyenne est encouragée. Ces éléments contribuent à un environnement de faible corruption.
13. Royaume-Uni – 71/100

Le Royaume-Uni a connu une baisse de confiance en raison de scandales récents, mais conserve une position relativement élevée. Les institutions sont généralement efficaces, mais des réformes sont nécessaires pour renforcer la transparence. La société civile joue un rôle important dans la lutte contre la corruption.
12. Canada – 75/100

Le Canada reste parmi les pays les moins corrompus, malgré une légère baisse de score. Les institutions sont solides, et la participation citoyenne est active. Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour renforcer la transparence.
11. Australie – 77/100

L’Australie a progressé grâce à des réformes anti-corruption et une législation renforcée. La transparence gouvernementale est encouragée, et les institutions sont robustes. Ces efforts ont permis de maintenir un niveau de corruption relativement bas.
10. Luxembourg – 78/100

Grâce à une régulation stricte et une économie stable, le Luxembourg reste un modèle de transparence. Les institutions sont efficaces, et les mécanismes de contrôle sont bien en place. Ces conditions favorisent un environnement où la corruption est peu présente.
9. Allemagne – 78/100

L’Allemagne maintient une position solide grâce à ses mécanismes de contrôle efficaces et à une justice indépendante. Les politiques de transparence sont bien établies, et la société civile est engagée. Ces facteurs permettent de contenir la corruption à un niveau relativement bas.
8. Pays-Bas – 79/100

Les Pays-Bas bénéficient d’une culture de la transparence et d’institutions robustes. La participation citoyenne est active, et les politiques anti-corruption sont bien mises en œuvre. Ces éléments contribuent à un climat de confiance et de faible corruption.
7. Suisse – 82/100

La Suisse maintient une gouvernance efficace et une forte transparence financière. Les institutions sont indépendantes, et les mécanismes de contrôle sont rigoureux. Cette structure favorise un environnement où la corruption est limitée.
6. Suède – 82/100

La Suède continue de promouvoir l’intégrité et la responsabilité dans le secteur public. Les politiques de transparence sont bien établies, et la confiance envers les institutions est élevée. Ces facteurs permettent de maintenir un faible niveau de corruption.
5. Norvège – 84/100

La Norvège combine institutions solides, transparence budgétaire et engagement envers l’intégrité. La participation citoyenne est encouragée, et les mécanismes de contrôle sont robustes. Ces éléments contribuent à un environnement où la corruption est peu présente.
4. Nouvelle-Zélande – 83/100

La Nouvelle-Zélande bénéficie d’une gouvernance transparente, d’une presse libre et d’une société civile engagée. Les institutions publiques sont efficaces, et les mécanismes de reddition de comptes sont bien établis. Cette combinaison favorise un climat de confiance et de faible corruption.
3. Singapour – 84/100

Singapour est reconnu pour sa tolérance zéro envers la corruption, soutenue par des lois strictes et une application rigoureuse. Le gouvernement met l’accent sur la méritocratie et la transparence, ce qui renforce la confiance du public. Ces mesures ont permis de maintenir un faible niveau de corruption.
2. Finlande – 88/100

La Finlande se distingue par une administration publique transparente, une justice indépendante et une forte participation citoyenne. Les politiques anti-corruption y sont proactives, et la confiance envers les institutions est élevée. Ces facteurs contribuent à un environnement où la corruption est marginale.
1. Danemark – 90/100

Le Danemark maintient sa position de leader mondial en matière de transparence, grâce à une gouvernance rigoureuse, une société civile active et des institutions solides. La culture de l’intégrité y est profondément ancrée, et les mécanismes de contrôle sont efficaces. Cette combinaison permet au pays de prévenir efficacement les actes de corruption.
Les 15 pays les plus corrompus en 2025

Ces pays font face à des défis majeurs en matière de gouvernance, de conflits et de faibles institutions. On vous laisse découvrir ces pays
15. Tchad — 19/100

Le Tchad, situé au cœur de l’Afrique, est confronté à de sérieux problèmes de gouvernance. En 2025, ce pays a banni les réseaux sociaux pendant près d’un an, illustrant son manque de transparence et de liberté d’expression. La faiblesse des institutions et la concentration du pouvoir expliquent ce score alarmant.
14. Congo — 19/100

Malgré ses riches ressources naturelles, le Congo peine à se relever de décennies de conflits internes et des ravages du virus Ebola. La gestion opaque des ressources et l’absence de réformes en profondeur maintiennent le pays à un niveau de corruption très élevé, avec un score de 19.
13. Irak — 18/100

L’Irak, marqué par des décennies de guerres et d’instabilité politique, reste englué dans la corruption. Bien que possédant d’immenses réserves de pétrole, la mauvaise gouvernance et le clientélisme freinent son redressement. Le pays obtient un score très faible de 18.
12. Venezuela — 18/100

Autrefois prospère, le Venezuela possède l’une des plus grandes réserves de pétrole au monde. Pourtant, la corruption endémique et la mauvaise gestion économique ont plongé le pays dans une crise profonde. Avec un score de 18, il est le pays le plus corrompu d’Amérique en 2025.
11. Burundi — 17/100

Le Burundi affiche un score de transparence très faible de 17. Les institutions sont fragiles et la corruption gangrène les sphères politique et économique. Le manque de volonté politique pour instaurer des réformes aggrave la situation.
10. Libye — 17/100

Depuis la chute du régime de Kadhafi, la Libye est plongée dans le chaos. Les divisions politiques et l’absence d’un gouvernement central fort favorisent la corruption. Le pays n’obtient qu’un maigre 17 à l’indice de transparence.
9. Afghanistan — 16/100

L’Afghanistan continue de souffrir des séquelles de décennies de guerre. Malgré un accord de paix entre les Talibans et les États-Unis, la corruption reste omniprésente. Le pays obtient un score de transparence de seulement 16.
8. Guinée équatoriale — 16/100

La Guinée équatoriale, riche en pétrole, est tristement célèbre pour sa mauvaise gouvernance. La gestion opaque des ressources et l’absence de réformes favorisent un climat de corruption généralisée. Le pays stagne à 16 points.
7. Somalie — 16/100

La Somalie occupe la dernière place du classement mondial de la corruption en 2025, avec un score désastreux de 10. Depuis l’effondrement de son gouvernement central dans les années 1990, le pays est plongé dans un état de non-droit. Les conflits armés, l’absence d’institutions fonctionnelles et la prolifération des milices locales ont favorisé un climat de corruption généralisée, où aucune autorité ne parvient à imposer des règles de transparence.
6. Guinée-Bissau — 16/100

La Guinée-Bissau dépend largement de l’exportation de noix de cajou. Toutefois, la faiblesse des institutions et la corruption rampante plombent le développement du pays, qui n’obtient qu’un score de 16.
5. Soudan — 16/100

Le Soudan affiche un score de transparence de 16 depuis plusieurs années. Malgré des changements politiques récents, les pratiques de corruption restent bien ancrées dans les rouages de l’État. Le chemin vers la transparence reste long.
4. Corée du Nord — 14/100

Fermée au monde et dirigée par un régime autoritaire, la Corée du Nord obtient l’un des plus mauvais scores d’Asie-Pacifique. Avec 14 points, la corruption est institutionnalisée, renforcée par l’opacité totale du pouvoir.
3. Yémen — 14/100

En proie à une guerre civile dévastatrice, le Yémen n’a pas de structures de gouvernance solides. L’instabilité politique et le manque de transparence maintiennent le pays à un niveau élevé de corruption, avec un score de 14.
2. Syrie — 13/100

La Syrie, dévastée par plus d’une décennie de guerre, est plongée dans le chaos. La faiblesse des institutions et la fragmentation du territoire favorisent la corruption, ce qui se reflète dans son score de 13.
1. Soudan du Sud — 13/100

Dernier de ce classement, le Soudan du Sud, jeune État indépendant, n’a pas réussi à instaurer une gouvernance efficace. Les conflits internes et la mauvaise gestion des ressources expliquent son score très bas de 13.
Source : transparency.org