Un homme qui a voyagé dans tous les pays du monde sans avion révèle le pire endroit qu’il ait visité
Auteur: Simon Kabbaj
Thor Pedersen, un aventurier danois, s’est lancé un défi hors du commun : visiter tous les pays du monde sans jamais prendre l’avion. Commencé en 2013, son périple a duré près de dix ans et l’a mené dans 203 nations reconnues. En mai 2023, il est devenu le premier homme de l’histoire à accomplir un tel exploit sans jamais décoller. Mais malgré cette expérience exceptionnelle, deux pays ont laissé chez lui une impression très négative.
Une aventure pleine d’imprévus

Thor avait prévu de terminer son tour du monde en seulement quatre ans. Mais entre les conflits, les refus de visa et la pandémie mondiale, le projet s’est prolongé bien au-delà de ses attentes. Il a dû patienter de longs mois dans certains pays, passer plus de temps en mer, et faire preuve d’une détermination inébranlable pour continuer.
Des moments inoubliables

Malgré les difficultés, Thor a vécu des rencontres marquantes et des paysages à couper le souffle. Il souligne la chaleur humaine de nombreux peuples, l’accueil qu’il a reçu dans des régions reculées, et la beauté naturelle de certaines destinations qu’il n’aurait jamais imaginé explorer un jour.
Le Vatican : le premier pire pays qu’il n’a pas aimé

Thor a mentionné une expérience étrange dans un État minuscule : le Vatican. Ce qui l’a dérangé ? L’absence de vie réelle : pas d’enfants, pas d’hôtels, pas de restaurants, et l’obligation de quitter le pays à la tombée de la nuit. Pour lui, cette absence de vie quotidienne donne au Vatican l’allure d’un décor figé, sans âme ni spontanéité.
Le deuxième : Un pays magnifique… mais selon lui sans avenir

Mais le pays qu’il critique le plus reste Tuvalu, un petit archipel du Pacifique. Bien que les habitants soient gentils et accueillants, il remet en question la gestion de l’aide financière internationale qui y est envoyée. Selon lui, le pays n’a pas d’avenir durable, car il risque de disparaître sous les eaux d’ici quelques décennies. Pour cette raison, il estime que l’argent devrait servir à relocaliser les habitants plutôt que maintenir un État condamné.
Conclusion – Une opinion qui fait débat

Le voyage de Thor Pedersen est une leçon d’endurance, de curiosité et de rencontres humaines. Mais son avis sur certains pays, notamment Tuvalu et le Vatican, n’est pas partagé par tous. Ses critiques soulèvent des débats sur la survie des petits États insulaires et sur ce qu’un pays représente vraiment : un territoire, une culture, ou une réalité politique ? Une chose est sûre : voyager transforme notre regard sur le monde… et parfois, nous met face à nos propres limites.
Source : thorpedersen.dk