Un neurologue révèle 4 habitudes à éviter pour protéger votre mémoire et votre cerveau

Selon le Dr Chen, compter systématiquement sur le GPS pour se déplacer affaiblit la mémoire spatiale. Il cite une étude montrant que les hippocampes — les centres de la mémoire du cerveau — sont mieux développés chez les chauffeurs de taxi qui mémorisent des plans complexes. Ces personnes auraient également un risque réduit de développer des formes de démence. Pour garder un cerveau actif, il conseille d’utiliser sa mémoire pour s’orienter, en observant les panneaux, les intersections et les repères visuels. Prendre un nouveau chemin sans GPS est une excellente façon d’entraîner son cerveau.

Très populaires, les boissons énergisantes sont pourtant pointées du doigt par le neurologue. Riches en caféine, taurine et vitamines B, elles peuvent entraîner insomnie, agitation, anxiété et, dans les cas les plus graves, des crises d’épilepsie. Ce que l’on sait moins, c’est que la vitamine B6, présente en grande quantité dans ces boissons, peut s’accumuler dans l’organisme et devenir toxique à long terme. Le Dr Chen appelle donc à la prudence et à la modération, soulignant les risques méconnus liés à ces produits consommés souvent sans contrôle.

Le neurologue alerte également sur l’usage excessif des médicaments accessibles sans ordonnance, comme l’ibuprofène. Même s’ils sont en libre accès, ces produits ne sont pas inoffensifs. Un surdosage peut causer des ulcères, des saignements gastriques ou des problèmes rénaux. Il insiste sur le fait de toujours respecter les doses prescrites et de consulter un médecin en cas de doute, car une mauvaise utilisation peut provoquer des conséquences graves, surtout sur le long terme.

Un conseil souvent négligé concerne la prévention contre les moustiques et les tiques, surtout lors des sorties en nature. Le Dr Chen explique que chaque été, il reçoit à l’hôpital des patients souffrant de fièvre, confusion, crises d’épilepsie ou même de coma, à cause d’infections transmises par ces insectes. Il rappelle que la maladie de Lyme, transmise par les tiques, peut provoquer de graves troubles neurologiques, et que des mesures simples comme l’utilisation de répulsifs ou le port de vêtements longs peuvent éviter ces infections parfois invalidantes.

Les recommandations du Dr Chen montrent que protéger son cerveau ne demande pas des efforts exceptionnels, mais plutôt de la constance dans les petits gestes du quotidien. Il ne s’agit pas ici de traitements complexes, mais de réflexes accessibles à tous, comme faire un détour sans GPS, éviter les boissons trop stimulantes, suivre les posologies médicales à la lettre ou mettre un spray anti-moustique avant une promenade. Ces habitudes simples peuvent, cumulées, faire une grande différence sur la mémoire, la concentration et la santé cognitive à long terme.

Le Dr Baibing Chen insiste : préserver ses capacités cérébrales passe par l’adoption de petits gestes simples et accessibles au quotidien. Éviter de s’en remettre au GPS, limiter les boissons énergisantes, surveiller sa consommation de médicaments et se prémunir des piqûres d’insectes sont autant de réflexes qui peuvent faire une grande différence à long terme. Des recommandations faciles à appliquer, pour chouchouter notre mémoire et garder l’esprit alerte en vieillissant.

Source : moneycontrol