6 bienfaits du melon amer : régule la glycémie, aide la digestion et bien plus encore
Auteur: Simon Kabbaj
Connu sous le nom de melon amer, courge amère ou encore Momordica charantia, ce fruit originaire d’Asie fait partie de la famille des courges. Il pousse naturellement en Inde et dans d’autres pays tropicaux et est aujourd’hui cultivé à travers le monde. Reconnaissable à son apparence bosselée et à son goût très amer, le melon amer est largement utilisé dans la cuisine asiatique, mais ses bienfaits pour la santé attirent de plus en plus l’attention des chercheurs. Voici 6 avantages majeurs à le découvrir.
Selon la source : National Library of Medicine
1. Une arme naturelle contre le diabète

Le melon amer est riche en fibres et faible en sucres, ce qui en fait un allié précieux pour réguler la glycémie. Il contient des composés naturels similaires à l’insuline, capables de favoriser la sécrétion d’insuline et d’améliorer l’utilisation du sucre par les tissus.
Une étude de 12 semaines menée sur des personnes prédiabétiques a montré que l’extrait de melon amer réduisait le glucose après un test de tolérance au sucre. Une autre a démontré qu’une dose de 2 000 mg par jour faisait baisser l’HbA1c, un indicateur du diabète, en 12 semaines. Toutefois, le melon amer n’est pas encore reconnu par la FDA comme traitement officiel contre le diabète.
Selon la source : National Library of Medicine
2. Une bombe nutritionnelle pauvre en calories

Avec seulement 21 calories pour 100 g, le melon amer fournit de précieux nutriments sans alourdir le bilan calorique. Il est sans matières grasses, pauvre en sodium, mais riche en vitamines, notamment la vitamine C (56 % des besoins journaliers dans une demi-tasse) et la vitamine A, essentielle pour la vision.
Il contient également du calcium, magnésium, potassium, fer et zinc, des minéraux essentiels pour les os, les muscles, les dents et le cerveau.
Selon la source : National Library of Medicine
3. Un soutien naturel à la digestion

Grâce à ses fibres et à ses propriétés amères, le melon amer stimule la production de sucs gastriques et de bile hépatique, facilitant la digestion des graisses. Il contribue aussi à la régularité du transit intestinal, évitant ainsi la constipation.
La médecine traditionnelle l’utilise depuis des siècles pour soulager les douleurs d’estomac et les ulcères. Il a également montré une action contre la bactérie Helicobacter pylori, souvent responsable des ulcères.
Selon la source : National Library of Medicine
4. Des propriétés anticancéreuses prometteuses

Le melon amer contient des antioxydants puissants, dont le bêta-carotène, qui se transforme en vitamine A dans l’organisme. En laboratoire, l’extrait de melon amer a montré des effets contre des cellules de cancer de l’estomac, du colon, des poumons et du nasopharynx.
Il a également inhibé la croissance des tumeurs dans des modèles murins atteints de cancer du sein triple négatif. Bien que ces résultats soient encourageants, davantage d’études humaines sont nécessaires.
Selon la source : National Library of Medicine
5. Un potentiel pour la santé cardiovasculaire

Le melon amer pourrait aider à réduire les facteurs de risque cardiovasculaires tels que le cholestérol élevé, l’hypertension et l’obésité. Dans une étude japonaise, des adultes ayant pris 100 mg d’extrait 3 fois par jour ont vu leur cholestérol LDL (“mauvais cholestérol”) diminuer.
Cependant, une autre étude n’a pas trouvé d’impact sur le poids, la tension ou le HDL. Les scientifiques appellent donc à poursuivre les recherches pour confirmer ces effets sur la santé cardiaque.
Selon la source : National Library of Medicine
6. Un allié minceur naturel

Le melon amer est un aliment de choix pour la perte de poids. Il contient peu de calories et beaucoup de fibres, ce qui prolonge la sensation de satiété et réduit l’envie de grignoter.
Il est également réputé pour stimuler le métabolisme, favorisant ainsi la combustion des calories. Certaines études indiquent une réduction du pourcentage de graisse corporelle et du tour de taille, mais des recherches à long terme sont encore nécessaires.
Selon la source : National Library of Medicine
7. Comment le consommer au quotidien

Le melon amer se consomme cru, cuit, en jus ou en complément alimentaire. Avant cuisson, il faut le laver, le couper en deux, enlever les graines et le trancher. Il se marie bien dans les woks, les soupes et les currys.
Pour atténuer son amertume, on peut le presser en jus avec d’autres fruits. Il existe aussi sous forme de gélules ou de poudres, avec des doses allant de 50 à 2 000 mg par jour selon les produits.
Selon la source : National Library of Medicine
8. Les effets secondaires et les précautions à prendre

Bien que généralement sans danger pendant 3 mois, le melon amer doit être évité par certaines personnes :
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Les femmes enceintes, car il peut provoquer des contractions utérines.
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Les personnes souffrant de maladies du foie ou des reins.
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Les personnes atteintes de déficit en G6PD, la glucose-6-phosphate déshydrogénase, une enzyme essentielle au bon fonctionnement des globules rouges.
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Ceux qui prennent des médicaments contre le diabète, car il peut faire chuter dangereusement la glycémie.
Parmi les effets secondaires possibles, on note des nausées, maux de tête, douleurs abdominales, voire dans de rares cas des crises, comas ou hypoglycémies graves.
Selon la source : National Library of Medicine
Conclusion : un trésor végétal à manier avec sagesse

Le melon amer, malgré son goût particulier, mérite d’être reconnu pour ses multiples vertus médicinales : régulation de la glycémie, soutien digestif, prévention de certaines maladies graves… Il offre un espoir naturel, notamment pour les personnes à risque de diabète ou de maladies cardiovasculaires. Toutefois, comme tout produit actif, il nécessite prudence et encadrement médical, en particulier chez les personnes fragiles.
Disclaimer : Ces informations sont fournies à titre informatif uniquement et ne remplacent pas un avis médical. Consultez toujours un professionnel de santé avant d’intégrer un complément ou un aliment thérapeutique à votre régime.
Selon la source : National Library of Medicine