Ce seul détail dans vos selles pourrait révéler un risque de mort imminente, selon les scientifiques
Auteur: Simon Kabbaj
Un seul détail dans vos selles pourrait révéler un risque élevé de décès dans les 30 jours, selon une équipe de chercheurs. Cette découverte, aussi surprenante que sérieuse, rappelle que notre santé intestinale peut en dire long sur l’état de notre corps. Si l’on s’est déjà demandé combien de temps il est sain de rester aux toilettes ou s’il est mauvais de consulter son téléphone en y étant, la science s’attarde aujourd’hui à la composition même de nos excréments. Et les résultats sont troublants.
Selon la source : science.org
Un score qui peut prédire la mort

Des chercheurs dirigés par Alexander de Porto (Université de Chicago et Université d’Amsterdam) ont mis au point ce qu’ils appellent le “metabolic dysbiosis score” (MDS). Cet indice repose sur plusieurs marqueurs détectés dans les selles d’un patient, et son objectif est de prédire les risques de décès à très court terme, notamment chez les patients gravement malades. Le score MDS pourrait ainsi devenir un outil précieux en soins intensifs.
Selon la source : science.org
Une étude sérieuse menée par des experts internationaux

Pour établir ce score, l’équipe a étudié 196 échantillons de patients souffrant de détresse respiratoire ou en état de choc. Ces patients étaient dans un état critique, souvent hospitalisés en réanimation. Les chercheurs ont analysé la concentration de 13 métabolites fécaux distincts, qui, selon eux, permettent d’évaluer la probabilité de complications graves, voire de décès, chez les personnes ayant subi par exemple une transplantation du foie.
Selon la source : science.org
Une piste pour sauver des vies en soins intensifs

Parmi ces métabolites, on retrouve notamment des acides gras à chaîne courte, des acides biliaires, ainsi que des métabolites du tryptophane. Ces substances, produites naturellement dans l’intestin, pourraient être ciblées par des traitements thérapeutiques, comme des modifications de l’alimentation, l’ajout de probiotiques, ou encore la supplémentation directe. Cette approche ouvre la voie à une médecine personnalisée, centrée sur le microbiote.
Selon la source : science.org
Le score MDS : un outil pour prédire la gravité

Les chercheurs expliquent que le MDS pourrait devenir un biomarqueur fiable pour détecter les patients à risque élevé de mortalité. En observant ces métabolites intestinaux, on peut mieux comprendre comment la santé du microbiote influence la résistance globale du corps. Cette méthode représenterait une avancée majeure dans la prise en charge des patients les plus vulnérables.
Selon la source : science.org
Le rôle central du microbiote intestinal

Le concept de dysbiose désigne un déséquilibre entre les différentes bactéries vivant dans notre intestin. Selon la Cleveland Clinic, ce manque de diversité microbienne peut causer ballonnements, gaz, changements dans le transit intestinal, mais aussi provoquer des maladies inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse. Plus surprenant encore, ce déséquilibre peut aussi affecter le système nerveux, en raison du lien direct entre le cerveau et l’intestin.
Selon la source : science.org et Cleveland Clinic
Des traitements adaptés à chaque cause

La dysbiose intestinale peut avoir des causes multiples : alimentation déséquilibrée, prise de médicaments, ou facteurs environnementaux. Le traitement dépend donc de la source du problème. La Cleveland Clinic rappelle que seul un professionnel de santé peut proposer un plan adapté, notamment lorsque les symptômes deviennent chroniques ou s’aggravent. C’est pourquoi il est important de ne pas ignorer les signaux envoyés par notre système digestif.
Selon la source : science.org
Conclusion : quand nos selles nous sauvent la vie

Ce que l’on croyait anodin pourrait devenir un outil clé dans la médecine du futur. Le score de dysbiose métabolique, mis au point par les chercheurs, montre que nos selles renferment des indices précieux pour évaluer la gravité d’un état de santé. Ce seul détail – la concentration de 13 métabolites – pourrait bientôt sauver des vies en permettant une prise en charge plus rapide et personnalisée des patients en danger. Une raison de plus pour écouter ce que notre corps essaie de nous dire… même dans les moments les plus intimes.
Selon la source : science.org