
Le gouvernement américain a récemment pris une décision qui fait beaucoup parler : il a décidé de supprimer une règle qui obligeait les gros camions à être équipés de limiteurs de vitesse. C’est un changement majeur qui pourrait bien transformer ce que l’on voit sur les autoroutes du pays. On vous explique tout ça simplement, pour que tout le monde puisse comprendre ce que ça implique, pour les chauffeurs comme pour nous tous sur la route.
Qu'est-ce qu'un limiteur de vitesse pour camion ?

Alors, pour commencer, c’est quoi cet appareil ? Imaginez un petit boîtier électronique installé dans le moteur du camion. Son travail est simple : il empêche le camion de dépasser une certaine vitesse, généralement fixée entre 90 et 110 km/h (55 à 70 mph). On appelle ça des limiteurs de vitesse (ou “governors” en anglais). Le but était double : d’abord, la sécurité, pour éviter que ces géants de la route ne roulent trop vite, et ensuite, pour faire des économies de carburant. Une idée qui semblait pleine de bon sens, jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi le gouvernement a-t-il décidé de supprimer cette obligation ?

Ça peut paraître surprenant, mais selon le Département des Transports (le DOT), cette règle n’était pas si bonne que ça. Ils expliquent que forcer un camion à rouler beaucoup plus lentement que les autres voitures sur l’autoroute peut en fait créer des situations dangereuses. Vous avez sûrement déjà vu ça : une longue file de voitures coincées derrière un camion qui ne peut pas accélérer. Le gouvernement considère que cela représente un “danger pour la sécurité” et qu’il valait mieux faire confiance au professionnalisme des chauffeurs. En gros, ils estiment que la règle n’a pas apporté de preuves assez claires de son efficacité pour la sécurité.
Un paquet de mesures pour aider les camionneurs

Cette décision fait partie d’un plan plus large pour faciliter la vie des routiers. Ce n’est pas la seule chose qui change. Le gouvernement a aussi annoncé un gros investissement de 275 millions de dollars pour construire plus d’aires de stationnement pour les camions, ce qui est un vrai problème pour eux. Ils veulent aussi simplifier les textes de loi pour qu’ils soient plus faciles à comprendre. Sean Duffy, le ministre des Transports, a déclaré : “Pendant trop longtemps, Washington a compliqué le travail des camionneurs. C’est terminé aujourd’hui. […] Nous sortons Washington de vos camions et de vos affaires.”
L'autre côté de la médaille : un risque pour la sécurité ?

Bien sûr, tout le monde n’est pas d’accord avec cette décision. De nombreuses personnes s’inquiètent et pensent que supprimer les limiteurs de vitesse est une mauvaise idée. Leur argument est simple : sans cette barrière, certains chauffeurs pourraient être tentés de rouler beaucoup trop vite, ce qui augmente forcément le risque d’accidents graves. Un camion de plusieurs tonnes lancé à pleine vitesse est bien plus difficile à arrêter et les conséquences d’un accident peuvent être dramatiques. C’est un peu comme si on enlevait une ceinture de sécurité.
Que nous disent les chiffres sur les accidents de camions ?

Pour y voir plus clair, regardons les statistiques. Sur les cinq dernières années, le nombre d’accidents de camions a varié. Par exemple, il y a eu 166 000 accidents en 2021, et 155 000 en 2023. Au total, entre 2020 et le printemps 2025, on a compté environ 819 000 accidents impliquant des poids lourds. Un chiffre important à retenir, c’est que sur tous ces accidents, seulement 6% ont été mortels. C’est à la fois peu et beaucoup. Reste à savoir si ces chiffres changeront avec la nouvelle règle.
Autre nouveauté : l'anglais devient obligatoire pour conduire un camion

Dans la même vague de changements, une autre règle a été annoncée par le président Trump. Il a été décidé que parler anglais est désormais une “exigence de sécurité non négociable” pour être chauffeur de camion professionnel aux États-Unis. L’idée, qualifiée de “bon sens”, est que les chauffeurs doivent pouvoir lire les panneaux de signalisation, mais aussi communiquer clairement avec la police, les agents aux frontières ou lors des contrôles de poids. Des tests seront mis en place pour s’assurer que tous les chauffeurs maîtrisent suffisamment l’anglais.
Conclusion : plus de liberté pour les chauffeurs, mais à quel prix ?

En fin de compte, cette décision de supprimer les limiteurs de vitesse est un grand changement. C’est un pari sur la responsabilité et le professionnalisme des conducteurs de camions. Le gouvernement leur donne plus de liberté, en espérant que cela fluidifiera le trafic sans augmenter les dangers. Mais la question reste posée : est-ce que cette liberté nouvelle ne va pas se payer par une hausse des accidents ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, cela nous rappelle que sur la route, pour les voitures comme pour les camions, la prudence est toujours notre meilleure alliée.
Selon la source : livenowfox.com