
Le Bureau Fédéral d’Investigation, plus connu sous le nom de FBI, vient de faire une annonce qui fait froid dans le dos. Ils ont découvert la plus grande fraude aux soins de santé de toute l’histoire des États-Unis. On ne parle pas de quelques milliers de dollars, mais de pertes colossales. Imaginez un peu : près de 15 milliards de dollars se sont envolés. C’est de l’argent qui aurait dû servir à soigner des gens, à financer des programmes essentiels comme Medicare. Cette affaire nous concerne tous, car c’est l’argent des contribuables qui a été volé. Le directeur adjoint du FBI, Dan Bongino, l’a dit lui-même, c’est une enquête sans précédent.
L'ampleur de l'enquête : des chiffres qui donnent le vertige

Pour bien comprendre à quel point cette affaire est énorme, il faut regarder les chiffres. Ce n’est pas juste une petite opération locale. L’enquête s’est étendue sur 50 districts fédéraux à travers tout le pays. C’est énorme. Au total, 324 personnes ont été inculpées. Et le plus choquant, c’est que parmi elles, on trouve 96 professionnels de la santé. Oui, des médecins, des infirmiers… des gens en qui nous sommes censés avoir confiance. Les autorités ont réussi à saisir une partie du butin, environ 245 millions de dollars en argent et en biens, comme des voitures de luxe et des maisons. C’est bien, mais ce n’est qu’une petite fraction de tout l’argent qui a été détourné.
Mais comment cet argent a-t-il été volé ?

Alors, comment une telle arnaque a-t-elle pu être mise en place ? C’était un système très bien organisé, malheureusement. Selon le chef de la Division Criminelle du Département de la Justice, Matthew Galeotti, une des principales combines venait de l’étranger. Des criminels basés en Russie et en Europe de l’Est ont acheté des dizaines de petites entreprises de fournitures médicales aux États-Unis. Ensuite, ils ont soumis des milliards de dollars de fausses factures à Medicare. Pour y arriver, ils ont utilisé les informations personnelles volées de plus d’un million d’Américains. Mais ce n’est pas tout. L’enquête a aussi démantelé des réseaux de pharmacies corrompues qui vendaient des médicaments inutiles et dangereux, aggravant la crise des opioïdes qui touche tant de familles.
Qui paie vraiment la facture de cette fraude ?

Au final, la vraie question, c’est : qui sont les victimes ? La réponse est simple : c’est nous tous. Chaque fausse facture, chaque centime volé, c’est de l’argent qui sort directement de la poche des contribuables américains. C’est notre travail et nos impôts qui financent des programmes essentiels comme Medicare et Medicaid. Matthew Galeotti a été très clair là-dessus : ce genre de vol menace directement la viabilité des soins de santé pour nos aînés, pour les personnes handicapées et pour tous ceux qui comptent sur ces aides. Ce n’est pas juste une histoire de chiffres ; ça a un impact direct sur la vie des gens et sur leur accès à des soins de qualité.
Les criminels derrière ce système élaboré

Les autorités ont ciblé des réseaux criminels très organisés, qui opéraient depuis l’étranger, notamment de Russie et du Pakistan. Ces gens pensaient pouvoir utiliser le système de santé américain comme leur tirelire personnelle, mais ils se sont trompés. Plusieurs membres importants de ces organisations ont été arrêtés par des agents fédéraux dans les aéroports américains et même à la frontière avec le Mexique. Matthew Galeotti a eu une phrase très forte pour décrire la situation : « L’époque où les organisations criminelles transnationales utilisaient les programmes de santé américains comme leur tirelire personnelle est révolue. » Le message est clair : l’impunité, c’est terminé.
Et maintenant, que fait le gouvernement pour nous protéger ?

Cette annonce n’est pas une fin en soi. C’est le début d’une nouvelle façon de combattre la fraude. Le gouvernement ne se contente pas d’arrêter les coupables ; il met en place de nouveaux outils pour l’avenir. Le Département de la Justice travaille avec le FBI et d’autres agences pour créer un « centre de fusion de données de santé ». L’idée est d’utiliser la technologie pour analyser les données et repérer les fraudes beaucoup plus vite, avant qu’elles ne prennent une telle ampleur. Comme l’a dit l’Inspectrice Générale par intérim, Juliet T. Hodgkins, c’est en travaillant main dans la main que les différentes agences peuvent retrouver les criminels, où qu’ils se cachent. C’est un combat de longue haleine, mais les autorités se donnent les moyens de le gagner.
Selon la source : reuters.com