Le Vatican dévoile ce qui a été dit à JD Vance lors d’une réunion embarrassante, après des « échanges cordiaux »
Auteur: Simon Kabbaj
Ce samedi 19 avril, le vice-président américain JD Vance s’est rendu au Vatican pour une réunion officielle. Converti récemment au catholicisme, l’homme politique espérait renforcer les liens entre l’administration Trump et l’Église catholique. Mais derrière les formules de politesse et les poignées de main, des désaccords profonds ont surgi. Ce tête-à-tête avec des hauts dignitaires de l’Église n’a pas été aussi serein qu’il n’y paraît. Voici ce qui s’est passé, point par point, avant de dévoiler ce que le Vatican lui a réellement dit.
1. Une visite discrète, mais très attendue

JD Vance n’a pas rencontré le pape François, encore convalescent d’une pneumonie, mais a discuté longuement avec deux figures majeures de la diplomatie vaticane : le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, et l’archevêque Paul Gallagher, ministre des Affaires étrangères. L’objectif officiel : aborder les relations entre les États-Unis et le Saint-Siège. Mais en coulisses, le climat était plus complexe que prévu.
2. Des tensions déjà visibles avant la rencontre

Avant même l’arrivée de JD Vance, le cardinal Parolin avait confié au journal La Repubblica son inquiétude face à l’approche du gouvernement Trump, notamment sur la scène internationale. « L’approche de cette administration est très différente de celle à laquelle nous étions habitués, surtout en Occident », a-t-il déclaré. Ces mots ont posé le ton.
3. Des divergences autour des grandes crises mondiales

Pendant l’entretien, les échanges ont abordé la situation internationale, notamment les conflits en Ukraine et à Gaza. Le Vatican, fidèle à sa position pacifiste, a rappelé son appel à une résolution pacifique des tensions. L’administration Trump, quant à elle, a été critiquée pour sa volonté de réduire les aides internationales, notamment à l’Ukraine. Une décision qui n’a pas manqué d’inquiéter le Saint-Siège.
4. Un point de friction : la question migratoire

Le sujet de l’immigration a été l’un des plus sensibles. Vance, soutien des politiques anti-immigration de Trump, a tenté de justifier ces positions par la doctrine catholique. Mais le Vatican n’a pas cédé. Le pape lui-même, quelques semaines plus tôt, avait écrit une lettre aux évêques américains rappelant l’importance de « l’amour fraternel sans exception », en réponse indirecte à cette interprétation.
5. Ce que le Vatican a finalement dit à Vance

Le communiqué officiel du Vatican, publié après la rencontre, révèle enfin ce qui a été dit :
« Il y a eu un échange d’opinions sur la situation internationale, notamment dans les pays touchés par la guerre, les tensions politiques et les situations humanitaires difficiles, avec une attention particulière portée aux migrants, aux réfugiés et aux prisonniers. »
Le Saint-Siège a aussi exprimé son souhait d’une « collaboration sereine entre l’État et l’Église catholique aux États-Unis », tout en soulignant le rôle de l’Église auprès des plus vulnérables.
6. Une cordialité de façade ?

Malgré le ton diplomatique du communiqué, tout laisse à penser que la rencontre a été marquée par des désaccords profonds. JD Vance, qui se présente comme un « Baby Catholic », n’a pas fui la critique, mais campe sur ses positions. Cette visite, censée rapprocher l’Église et l’administration américaine, révèle surtout un fossé entre la vision sociale du Vatican et la ligne politique de Washington.
Conclusion – Une fracture assumée

Sous des dehors polis, cette réunion au Vatican a exposé les fractures entre la doctrine sociale catholique et la politique de l’administration Trump. Si le dialogue reste ouvert, les tensions sont bien là. JD Vance repart avec une poignée de main… et des paroles lourdes de sens.