Le dernier geste bouleversant du pape François à son infirmier avant de s’éteindre
Auteur: Simon Kabbaj
Le pape François, figure spirituelle mondiale, s’est éteint à l’âge de 88 ans, un lundi de Pâques, laissant derrière lui une empreinte indélébile de compassion, d’humilité et de foi. Dans les derniers instants de sa vie, un détail a bouleversé ceux qui l’entouraient : un geste discret mais bouleversant, adressé à un homme resté à ses côtés jusqu’au bout. Ce geste, tenu secret dans les premières heures suivant sa mort, incarne avec force la tendresse et la reconnaissance de ce pape si proche des humbles. Voici les derniers jours de François, racontés avec précision.
Une santé fragilisée, une foi intacte

Depuis plusieurs mois, la santé du souverain pontife déclinait. En février, il avait été hospitalisé d’urgence à l’hôpital Gemelli de Rome, victime d’une infection respiratoire sévère. Les diagnostics étaient lourds : bronchite chronique, pneumonie bilatérale, et défaillance rénale modérée. Malgré cela, François a continué à assumer ses fonctions avec courage, notamment lors de ses interventions publiques, même affaibli, fidèle à son devoir pastoral jusqu’à la fin.
L’homme derrière le pape : gratitude et proximité

Dans l’ombre de ces dernières semaines se trouvait Massimiliano Strappetti, son infirmier personnel, mais aussi son confident et soutien quotidien. Présent dans les moindres gestes du quotidien, Strappetti a accompagné François dans ses moments de faiblesse, mais aussi dans ses dernières décisions importantes, notamment celle de prononcer une ultime bénédiction lors du dimanche de Pâques. Ce jour-là, le pape lui avait demandé avec inquiétude :
« Penses-tu que je vais y arriver ? », preuve de sa vulnérabilité si humaine.
Une ultime parole chargée de sens

Le dimanche de Pâques, François a tenu à s’adresser une dernière fois à la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre. Trop faible pour lire lui-même son message, il demanda qu’on le fasse à sa place, mais il prononça d’une voix fragile une dernière bénédiction. Ce fut sa dernière apparition publique. Quelques heures plus tard, dans la quiétude de sa chambre, il murmura à Strappetti :
« Merci de m’avoir conduit sur la place. »
Des mots simples, mais chargés d’une immense reconnaissance, adressés à celui qui l’avait aidé à offrir son dernier salut au peuple de Dieu.
Le geste qui bouleversa l’entourage

Dans la nuit, le pape eut un dernier repas paisible. Mais à l’aube du lundi, son état s’aggrava brutalement. À 6 h 30, alors que son entourage s’activait autour de lui, François leva lentement la main vers Massimiliano Strappetti. Ce geste silencieux, de la main, fut son dernier signe de vie. Un adieu, sans mots, mais empli d’affection et de reconnaissance. Une dernière bénédiction inversée, comme si cette fois, c’était le pape qui remerciait ceux qui avaient veillé sur lui.
Conclusion – Une fin fidèle à l’homme

Jorge Mario Bergoglio, devenu pape François, s’en est allé comme il a vécu : dans la simplicité, l’humilité, et l’amour des autres. Son dernier geste n’était pas destiné à une foule, ni capté par les caméras. Il était pour un homme, un serviteur de l’ombre. Ce signe de la main, discret et émouvant, vient clore le chapitre d’un pontificat tourné vers la compassion. À sa manière, François nous rappelle que les gestes les plus puissants sont souvent les plus silencieux.