
Le jeudi 12 juin, un drame aérien d’une rare violence a secoué l’Inde. Un avion de la compagnie Air India, vol AI171, s’est écrasé moins d’une minute après son décollage, provoquant la mort de 241 personnes, passagers, membres d’équipage et victimes au sol. Le Boeing 787-8 avait quitté Ahmedabad à destination de Londres Gatwick, avec 242 personnes à bord, dont 169 ressortissants indiens, 53 britanniques, un canadien et sept portugais. Le crash a eu lieu dans une zone résidentielle, touchant notamment des bâtiments utilisés comme logements pour le personnel médical. Au milieu du chaos, un homme a miraculeusement survécu : Vishwash Kumar Ramesh, 40 ans, père de famille originaire de Leicester.
Selon la source : Hindustan Times
Les premiers instants de l’enfer

Depuis son lit d’hôpital à Asarwa, Ramesh a livré un témoignage bouleversant au Hindustan Times. Il occupait le siège 11A lorsque l’appareil a brutalement chuté :
« Trente secondes après le décollage, il y a eu un bruit fort, puis le crash. Tout s’est passé très vite », confie-t-il. Lorsqu’il a repris conscience, des corps l’entouraient, et des morceaux de l’avion étaient éparpillés partout. Pris de panique, il s’est levé et a couru jusqu’à ce qu’un inconnu le conduise en ambulance vers l’hôpital. Son récit est glaçant : « J’étais effrayé, je me suis levé et j’ai couru ».
Selon la source : Hindustan Times
Une issue presque impossible

Interrogé par DD News, Ramesh a expliqué comment il a réussi à s’extraire du fuselage dévasté. Il se souvient s’être détaché, puis avoir utilisé sa jambe pour forcer une ouverture et ramper à l’extérieur. Ce sont ces gestes précis, instinctifs, qui lui ont permis de sauver sa vie. À l’intérieur de l’appareil, juste avant l’impact, les lumières ont commencé à clignoter en vert et blanc, puis, le Boeing s’est écrasé violemment contre un immeuble avant d’exploser.
Selon la source : DD News
Le hasard de l’emplacement

La position de son siège aurait été déterminante. La partie de l’avion où il se trouvait était proche du sol et n’avait pas encore heurté le bâtiment. Cela lui a offert une brèche pour fuir :
« Quand la porte s’est brisée et que j’ai vu un espace, j’ai essayé de sortir… et j’y suis arrivé », dit-il. Il précise aussi que personne n’aurait pu s’échapper du côté opposé, car il s’agissait de la zone qui a percuté le mur. Des images devenues virales montrent ensuite Ramesh s’éloignant de l’épave, en titubant vers une ambulance.
Selon la source : DD India
Le choc d’avoir survécu

L’homme, encore sous le choc, a raconté à DD India la scène qu’il garde en tête :
« J’ai vu des gens mourir sous mes yeux – les hôtesses de l’air, deux personnes juste à côté de moi ». Il croyait être sur le point de mourir lui aussi. Mais lorsqu’il a rouvert les yeux, il a compris qu’il était vivant, au milieu des décombres.
« Je n’arrive toujours pas à croire que j’ai survécu. J’ai marché hors des débris », dit-il, la voix encore tremblante. Le Dr Dhaval Gameti, qui le suit à l’hôpital, a indiqué que Ramesh souffre de multiples blessures, mais que ses jours ne sont plus en danger.
Selon la source : DD India
Une enquête en cours

Les autorités indiennes poursuivent leur enquête pour comprendre l’origine du crash. La boîte noire de l’avion a été récupérée et sera analysée. Pour l’heure, aucun chiffre définitif sur le nombre de morts au sol n’a été communiqué. Le Premier ministre Narendra Modi s’est rendu sur les lieux du drame et a exprimé son émotion :
« La perte soudaine et brutale de tant de vies est indescriptible. Nous partageons la douleur des familles endeuillées. Le vide laissé se fera sentir pendant des années. Om Shanti ».
Une vie marquée à jamais

Vishwash Kumar Ramesh restera dans les mémoires comme l’unique survivant d’un des crashs les plus meurtriers de l’histoire récente d’Air India. Sa survie, contre toute attente, ne doit rien au hasard : elle est le fruit d’un sang-froid exceptionnel dans un moment de panique absolue. Mais pour lui, l’épreuve ne fait que commencer : vivre avec les images et les sons de ce jour maudit restera un combat intérieur de chaque instant.
Selon la source : hindustantimes.com