JD Vance provoque l’indignation au Vatican : un geste perçu comme une offense à Dieu
Auteur: Simon Kabbaj
Le Vatican s’est vu contraint de rappeler l’une de ses règles les plus strictes après la diffusion d’une photo de JD Vance, vice-président des États-Unis, prise au cœur même de la chapelle Sixtine. Bien que l’image semble anodine à première vue, elle a déclenché une vague d’indignation en ligne, certains estimant qu’il s’agissait d’un geste perçu comme une forme de provocation spirituelle. Que s’est-il vraiment passé ? Pourquoi une simple photo a-t-elle provoqué un tel tollé ? Retour sur une affaire qui mêle sacré, protocole… et incompréhension.
1. Un lieu chargé de sacré et de silence

La chapelle Sixtine n’est pas un musée comme les autres. Peinte par Michel-Ange en 1512, elle abrite plus de 300 figures bibliques et est considérée comme l’un des plus hauts lieux spirituels du catholicisme. C’est ici que se réunissent les cardinaux en conclave pour élire un nouveau pape, dans le plus grand secret. Pour préserver le caractère sacré du lieu, le Vatican impose un silence absolu ainsi que l’interdiction totale de filmer ou de prendre des photos, peu importe l’appareil utilisé.
2. Une règle clairement affichée

Sur le site officiel des Musées du Vatican, la règle est limpide : “Il est interdit de prendre des photos ou des vidéos dans la chapelle Sixtine, avec tout type d’équipement électronique.” En cas d’infraction, le personnel de sécurité peut exiger l’effacement immédiat des images. Même les téléphones doivent être mis en mode silencieux, et aucun flash ou selfie-stick n’est toléré, y compris dans les zones extérieures de la chapelle.
3. Le contexte d’un moment solennel

JD Vance était au Vatican pour une visite officielle, où il a rencontré le pape François quelques heures avant sa mort, survenue le lundi de Pâques. Ce contexte déjà solennel rendait chaque geste particulièrement symbolique. Alors que la mort du pape ébranlait le monde catholique, la publication d’une photo de Vance dans un lieu interdit à la photographie est vite devenue un sujet brûlant.
4. La photo qui a mis le feu aux poudres

C’est un tweet qui a mis l’affaire en lumière : une photo montrant JD Vance et son fils regardant le plafond de la chapelle Sixtine a été décrite comme une “photo épique”. Mais pour beaucoup d’internautes, cette prise de vue symbolisait un manque flagrant de respect pour les règles sacrées. Certains ont même affirmé que ce geste équivalait à “faire un pied de nez à Dieu”, une expression utilisée pour désigner un acte provocateur dans un lieu sacré.
5. Un geste prémédité ou mal compris ?

Selon certaines sources, la photo aurait été prise par un photographe officiel de la Maison-Blanche, ce qui soulève la possibilité qu’une autorisation spéciale ait été accordée. D’autres personnalités, comme Michelle Obama, Jason Momoa ou Russell Crowe, ont également publié des clichés dans ce lieu interdit, suggérant que la règle peut parfois faire l’objet d’exceptions discrètes. Néanmoins, la perception publique reste très divisée : pour les uns, il s’agit d’un moment précieux ; pour les autres, d’une transgression grave.
6. Le Vatican sort de son silence

Face à la montée des critiques, le Vatican a réaffirmé l’importance de ses règles. “La chapelle Sixtine est un lieu de prière, pas un décor”, a rappelé un porte-parole. Bien que JD Vance n’ait pas été publiquement réprimandé, l’incident sert de rappel : dans certains lieux, le respect des règles est un acte de foi en soi. La spiritualité passe parfois par le silence et l’effacement, là où la tentation du souvenir visuel prend le dessus.
Conclusion – Un cliché peut-il devenir une offense ?

L’affaire JD Vance soulève une question universelle : jusqu’où peut-on aller dans la quête du souvenir personnel, surtout dans des lieux empreints de sacré ? Même si l’intention n’était pas de choquer, le symbole d’un acte perçu comme irrespectueux dans un tel contexte a suffi à enflammer les esprits. Peut-on vraiment capturer l’essence d’un lieu sacré avec un simple appareil photo ? Ou faut-il parfois se contenter de regarder… et respecter ?