La NASA « révèle » la date exacte de la mort de Jésus, en lien avec une éclipse lunaire

Selon l’évangile de Matthieu, un étrange phénomène céleste a eu lieu lors de la crucifixion :

« De midi jusqu’à trois heures de l’après-midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre. »
Ce passage, souvent interprété symboliquement, a longtemps suscité l’intérêt des astronomes. Était-ce un miracle ou un événement naturel ? Pour les scientifiques, ce genre d’obscurité soudaine évoque une éclipse. Mais laquelle ? Et surtout, à quelle date ?

Au fil du temps, plusieurs indices bibliques ont nourri la quête d’une datation précise. Certains chercheurs ont notamment lié la « lune changée en sang » évoquée dans les écrits du prophète Joël à un phénomène astronomique bien réel : l’éclipse lunaire, durant laquelle la lune devient rougeâtre. Ce détail, loin d’être anodin, est mentionné aussi dans les textes chrétiens après la mort de Jésus. Et selon des experts comme Colin Humphreys et Graeme Waddington de l’Université d’Oxford, ces descriptions correspondent à un événement lunaire bien connu.

Dans les années 1990, la NASA a entrepris une étude sur les éclipses passées. En reconstituant avec précision les cycles lunaires de l’époque, les chercheurs ont été frappés par une coïncidence saisissante : une éclipse lunaire s’est produite exactement pendant la période traditionnellement associée à la crucifixion. Ce phénomène aurait été visible depuis Jérusalem — renforçant l’hypothèse d’une corrélation directe entre les événements célestes et les écrits religieux.

Mais pour être certains, les scientifiques ne se sont pas appuyés uniquement sur l’astronomie. Ils ont aussi reconstruit le calendrier juif du Ier siècle, en croisant les données avec les dates des fêtes religieuses, notamment la Pâque juive. D’après les Évangiles, la mort de Jésus est survenue peu avant le début du Sabbat et du jour de Pessah. Ces repères temporels, conjugués aux données lunaires, ont permis de resserrer l’enquête autour d’une période très précise.

Sur son site officiel, la NASA reconnaît l’existence d’un lien intrigant entre les textes chrétiens et une éclipse lunaire bien documentée. On peut lire :

« Les textes chrétiens mentionnent que la Lune devint sang après la crucifixion – une référence probable à une éclipse lunaire. »
En croisant ces textes avec leurs propres données, les chercheurs de la NASA ont identifié un jour en particulier où tous les éléments concordent : un vendredi, une éclipse, une fête religieuse à l’horizon, et… une heure mentionnée dans les Évangiles.

Et cette date ? C’est le vendredi 3 avril de l’an 33 après Jésus-Christ, à environ 15 heures. Une date qui tombe pile le Vendredi saint, reconnu par la tradition chrétienne, mais désormais validée par des calculs scientifiques et astronomiques. Cette convergence entre foi et science soulève l’émotion et ravive les débats. Pour certains croyants, c’est une confirmation bouleversante ; pour d’autres, une preuve que le ciel et les écritures parlent parfois le même langage.

Pendant des siècles, la crucifixion de Jésus est restée enveloppée de mystère, oscillant entre foi et symbolisme. Mais aujourd’hui, la science — en particulier l’astronomie — apporte une voix nouvelle à cette histoire ancienne. Grâce à la NASA et aux chercheurs passionnés, le ciel semble avoir conservé en mémoire un événement vieux de 2000 ans. Une chose est sûre : les étoiles n’ont pas fini de nous raconter le passé.